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7 moyens d'optimiser le rendement de votre patrimoine

 

 

  1. Diminuer les frais de gestion.

  2. Accéder aux meilleures équipes de gestion,

  3. Gérer la durée de l’investissement.

  4. Maîtriser votre risque : Analyser votre risque - contrebalancer votre risque - avoir accès à des produits diversifiés par nature et par localisation.

  5. Utiliser à la marge le levier bancaire.

  6. Optimiser la fiscalité.

  7. Aligner votre intérêt et celui de vos conseils.

 

 

Introduction :  ne pas hésiter à chercher à comprendre !

 

Gérer un patrimoine n'est pas compliqué si vous êtes bien entouré. Mais cela va vous demander à certains moments de prendre vous-même des décisions.

Déléguer l'ensemble du process de décision à un tiers, choisi par relation ou seulement parce que sa marque est connue, sans clairement comprendre sa manière de travailler et sa valeur ajoutée est probablement le meilleur moyen d'avoir des lendemains difficiles.

Gérer un patrimoine, c'est comprendre quel est le niveau de risque que prennent vos conseils.

 

 

1/ Diminuer les frais de gestion.

 

Cela peut sembler curieux de commencer par ce point, mais c'est le point où vous êtes sûr de vos résultats !

50% à 80% de votre performance finale (après inflation et fiscalité) peuvent partir entre les mains d'intermédiaires sans réelle valeur ajoutée.

Les commissions semblent faibles rapportées au capital géré mais il faut les comparer au rendement.

 

  • Exemple 1 : des frais de 2% / an sur le capital géré représentent en fait , pour un rendrement brut de 5% / an, une commission de 66% de votre résultat avant fiscalité ! (soit 2% sur 3% net après inflation de 2%).

 

  • Exemple 2 : Détail des frais maximum prélevés par un intermédiaire financier lors de l'achat d'un fonds d'investissement par un client non averti: Mandat de gestion 1% + Frais d'entrée 2% + Droit de garde 0,5% + Rétrocessions du fonds 1% +  Frais de sortie 1% = 5,5% / an si le fonds tourne une fois dans l'année.     

 

Ces frais sont d'autant plus douloureux si la performance constatée vient de l'augmentation des risques pris et non de la qualité de la prestation.

Vous pouvez obtenir la même prestation pour des frais inférieurs à 1% sans prise de risque supplémentaire.

 

 

2/ Accéder aux meilleures équipes de gestion.

 

Il existe plusieurs milliers de fonds d'investissement à travers le monde avec des données disponibles sur plusieurs années permettant de connaître leurs performances dans tel ou tel événement de marché.

Certains ont été clairement meilleurs que d'autres, et même si le passé ne préjuge pas de l'avenir, à équipe égale et à stratégie équivalente nous voyons souvent les performances se répéter.

 

Alors pourquoi votre intermédiaire ne vous présente-t-il pas systématiquement les meilleurs fonds ?

 

  • Parce que votre intermédiaire vous présentera plutôt un fonds avec lequel il a des accords avantageux de rétrocession qui rétribuent son effort de commercialisation. Malheureusement plus le fonds est bon, moins ces rétrocessions sont importantes et moins votre intermédiaire a intérêt à le commercialiser.

 

  • Si votre intermédiaire est une banque, elle a des objectifs de commercialisation de fonds maison (même en "architecture ouverte").

 

  • De même, elle ne propose que des fonds avec de gros encours pour que son emprise ne soit pas trop importante. Hors les petits fonds sont souvent plus flexibles et efficaces, et certaines stratégies ne peuvent être déployées que sur des encours modestes afin de ne pas déformer le marché (exemple : l'investissement dans les petites capitalisations).

 

Pour accéder à l'ensemble des fonds du marché il faut un intermédiaire qui ait accès a une base de données globale, et qui ait des moyens de sélection quantitatif performants pour les analyser dans les différentes situations de marché.

 

Le propos ci-dessus s'applique aux fonds ouverts et cotés sur le marché.

Les fonds fermés ne sont accessibles qu'avec un ticket d'entrée important qui demande souvent de se syndiquer.

 

 

3/ Gérer la durée de l'investissement.

 

Plus vous immobilisez vos fonds dans la durée, plus vous pouvez demander une rémunération élevée pour un risque égal. Vous perdez en effet la possibilité de changer de stratégie en cours de route et vous sécurisez celui qui reçoit les fonds sur la durée.

Si vous n'avez pas besoin de vos fonds sur des durées supérieures à 3 ans (et jusqu'à 12 ans), vous pouvez demander des rémunérations supérieures à 10%. C'est l'objet des fonds fermés.

Vous rentrez à des dates précises et vous êtes bloqués jusqu'à la réussite de la stratégie (avec parfois la possibilité de sortir avec pénalités).

C'est par exemple des fonds de capital risque / développement qui investissent dans des entreprises non cotées, des fonds qui investissent dans l'immobilier décoté, ou des hedge funds aux stratégies plus originales, certains assurant un rendement à date fixe.

 

Ainsi, il est important de déterminer votre horizon d'investissement. Vous pouvez par exemple décider de diviser votre patrimoine en trois tiers : une partie investie à long terme, une à moyen terme et l'autre à court terme. Cette démarche simple permet à la fois de mieux se diversifier, augmenter son rendement cible, sans faire croître son risque.

 

Le choix des bons investissements se fait en connaissant les références de l'équipe qui propose l’investissement, en comprenant le business qu'ils proposent et en étant critique sur les rendements espérés.

Nous préconisons le travail collectif entre investisseurs qui permet de développer le sens critique avec l'expérience de ceux qui ont déjà pratiqué le même type d’investissement. Le fait de se rassembler permet généralement de baisser les coûts d'entrée en partageant les frais des "due diligences"  et en accédant à des parts "institutionnelles" qui sont moins chargées en frais.

 

 

4/ Maîtriser votre risque.

 

Analyser - Investir - Diversifier

 

Si les marchés sont efficients toute augmentation du rendement passe par une augmentation du risque.

Le travail du gestionnaire de fortune est de rechercher les inefficiences du marché notamment à l'aide d'investissements hors marché, fonds fermés ou non listés.

Ce travail demande donc beaucoup de recherches, d’analyse et de réflexion pour aboutir aux décisions d'investissement. Le fait de travailler avec un groupe d'investisseurs permet de partager l'expérience .

 

La réactivité est aussi très importante vous devez vérifier que votre gestionnaire suit toutes les semaines vos investissements. La rapidité de la diffusion des informations accélérant aujourd'hui les mouvements de marché.

 

Il faut aussi savoir rester humble, toutes les stratégies ne peuvent pas être gagnantes et il faut savoir sortir des marchés quand il n'y a plus de direction, ou lorsque l'on fait fausse route.

 

Pour maîtriser vos risques, il est surtout essentiel de diversifier les investissements et de veiller à leur décorrélation. Inutile d'être investi dans dix fonds différents, si tous leurs sous-jacents montent ou descendent en même temps ! Il faut être investi sur des univers très différents et ne pas se limiter au triptique "actions/obligations/monétaire", sauf à avoir accès en temps réel à l'ensemble de son patrimoine.

 

5/ Utiliser - à la marge - du levier bancaire.

 

Aujourd'hui les taux d'intérêts sont à des niveaux historiquement très bas ce qui provoque un problème sur les rendements, mais ce problème est en même temps une opportunité.

En empruntant à 2% pour investir dans un sous jacent qui rapporte 4% vous pouvez optimiser vos rendements !

 

  • Exemple : en faisant un effet de levier de 3 sur un investissement peu risqué qui rapporterait initialement du 4% vous obtenez un rendement de 10%, soit le rendement d'un investissement risqué.

 

Votre capacité d'endettement est un vrai actif à utiliser prudemment (attention à ne pas être pris en ciseau en cas de remontée des taux) mais qui  peut vous aider à prendre moins de risque pour un rendement identique.

 

 

6/ Optimiser la fiscalité.

 

En France c'est naturellement une question importante.

Le rendement d'un capital supérieur à 10 millions d'euros en France non optimisé fiscalement se verra imposé, après inflation, à plus de 80%.

Après étude cette fiscalisation pourra descendre en dessous de 35%.

La question fiscale entraîne des contraintes dans les placements possibles qu'il faut bien anticiper avant de commencer la gestion. Cela nécessite donc un conseil avisé.

Les mauvaises expériences étant nombreuses et coûteuses, le croisement des expériences est ici essentiel. Il est possible de faire intervenir en conférence les experts et de negocier des tarifs groupés.

 

 

7/ Aligner votre intérêt avec celui de vos conseils.

 

Ce n'est malheureusement pas la normalité dans cette profession.

Comprendre comment est réellement rémunéré votre conseil relève presque de l’espionnage !

Faut-il choisir un bon fonds qui rémunère mal le conseil ou un mauvais fonds avec de bonnes commissions ? Face à ce dilemme, l'affaire Madoff ou les subprimes montrent que la qualité de la signature n'apporte aucune garantie au client.

Quel est le conseil qui vous dira qu'il ne faut plus acheter d'actions ou d'obligations parce que les marchés sont trop hauts en sachant qu'il perd sa rémunération si vous n'êtes plus investi ?

Ce que nous avons trop souvent constaté, c'est que sur un cycle, pendant les quatre années de hausse, les intermédiaires prennent une très grosse partie de la performance et le client est content parce qu'il progresse de 10%/an, et la cinquième année, l’année du krach, cela devient la faute du marché si le client perd la moitié de ses avoirs.

 

Comprendre la rémunération de votre conseil, sa transparence, et s'assurer que ses intérêts sont réellement en ligne avec les vôtres est probablement l'acte fondateur d'une bonne gestion de votre patrimoine.

 

 

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